Le Pôle, étape importante sur le chemin de la réussite

Six filles, deux garçons, huit représentant(e)s du Comité de la Haute-Garonne ont réussi les tests d'évaluation et entrent en septembre au Pôle Espoirs de Toulouse-Raymond Naves.

C'est la période cruciale pour celles et ceux qui ambitionnent de franchir un nouveau cap dans leur apprentissage du handball. Cette année, ce ne sont pas moins de six joueuses du comité de la Haute Garonne et deux garçons qui intègrent le Pôle Espoirs de Toulouse Raymond Naves. 

Les six féminines retenues étaient à Orléans le week-end de Pentecôte afin de participer aux finalités des Intercomités où elles ont terminé 8èmes. 

Six entrées, ce sont deux de plus qu'il y a un an (avec Alice Chambelin et Inès Gaillard du TFH, Jade N'Nanga Dupré du CRAHB et Stella Arrieubergé d'Aucamville). Il s'agit cette fois de: 
- Lola Baghdad (n°4) et Chloé Jean (n°10) du TFH 
- Agathe Frappier du CRAHB (n°12)
- Estelle Noël de St Jean (absente sur la photo)
- Romane Caperet de Pechbonnieu  (n°7)
- Maelys Cartaillac de Quint-Fonsegrives  (n°9)



Le contingent garçon est moins étoffé que celui de la saison passée où quatre représentants du CD31 avaient validé leur admission (Josselin Authié et Sacha Delaval de l'AS L'Union, Constantin Lacombe du Fenix Toulouse et Ethan Lapawa du CRAHB). En septembre à Raymond-Naves, ils seront rejoints par deux autres pépites du département qui évoluent en moins de 15 dans leur club respectif. Le pivot-arrière de Castanet-Ramonville-Auzeville HB, Maxence Lacourpaille (à gauche) et l'arrière gauche de Rieux-Volvestre Waël Paul (à droite).  

Ces deux joueurs qui étaient eux aussi dans la sélection de Haute Garonne aux dernières finalités des Intercomités à Orléans (4ème place) ont un autre point commun, ils ont commencé par le football avant de pousser la porte d'un gymnase et s'initier à la pratique du hand. Maxence a lui débuté en u9 alors que Waël n'est venu à la discipline qu'il y a un an et demi; D'un naturel taciturne même s'il ne rechigne pas à plaisanter avec ses partenaires, Maxence Lacourpaille a été le 1er à recevoir l'aval de la détection pour entrer au Pôle. 

Lors des finalités, nous avions eu l'occasion de faire connaissance avec Waël Paul. Il nous avait fait partager sa déception de ne pas être retenu par les responsables du Pôle et il s'apprêtait à entrer en section sports à Saint-Jo. Pour lui, l'histoire s'est emballée. Ses bonnes prestations à Orléans et le regard aiguisé des techniciens du Parcours de Performance Fédérale (qui détectent la future élite) parmi lesquels Arnaud Villedieu, Philippe Schlatter et Pascal Person a sans doute changé le destin du jeune homme. Avec par ailleurs, l'expertise de Guillaume Joli, entraîneur national des U17, en l'espace de moins de 24 heures, l'ascenseur émotionnel de Wael Paul a été mis à rude épreuve. « Mes parents ont reçu un coup de téléphone et dès qu'ils m'ont dit que finalement, je pourrais aller au Pôle, j'étais hyper content parce que je vais entrer dans une structure qui prépare à l'élite. C'est la crème de la crème et cela ne peut qu'aider à devenir pro. Mon quotidien va changer, là, je vais rester interne et je ne verrai mes parents que le week-end. Ce n'est pas un problème, en plus, ils n'habitent pas loin. Ma volonté, c'est qu'ils soient fiers de moi. Si j'étais allé à St Jo, je me serais donné à fond. Là, cela va être la même chose mais avec encore plus d'intensité. »